Le CBD est légal en France, mais le THC ne l’est pas. Le cannabis et le cannabidiol ne doivent pas être confondus. D’autant plus que la seconde est légale sous certaines formes en France. Et l’autre non ! Étant donné que le cannabidiol (connu sous le nom de CBD) n’est qu’une des nombreuses substances actives de la plante de cannabis, il n’a pas les effets psychoactifs de son cousin le THC – une sensation d’être “élevé” ou “défoncé”.

En bref, les substances communément appelées « cannabis » et contenant de fortes concentrations de THC (tétrahydrocannabinol) sont toujours considérées comme des stupéfiants. Il est donc illégal en France et dans de nombreux pays de la planète. En revanche, le cannabidiol ou CBD est légal tant que son taux de THC ne dépasse pas 0,3 % et qu’il n’est pas vendu sous forme de fleur ou de feuille au détail.

Actuellement, la loi stipule clairement que le CBD n’est légal que sous forme d’extrait. Concrètement, il est autorisé à être vendu sous forme d’huile de CBD, de gélules, de e-liquides, utilisés dans les e-cigarettes ou dans l’alimentation. D’autre part, la vente au détail de fleurs et de feuilles de cannabis (y compris les tisanes) est désormais interdite. Par souci de simplicité, supposons que le CBD n’est pas interdit par la loi française lorsqu’il est extrait et transformé, mais qu’il l’est sous sa forme originale.

Quelle est la différence entre CBD et THC ?

Différence entre le CBD et le THC ? Bien que le CBD et le THC soient indiscernables, ils sont assez différents. Ce sont les plus célèbres des 500 cannabinoïdes présents dans la marijuana. Chacun a son effet spécifique. Le THC est connu pour ses propriétés psychoactives : il provoque des modifications de l’état de conscience en agissant directement sur le cerveau. En consommant du cannabis riche en THC, on “high” : bonheur, euphorie, détente… mais aussi yeux rouges, pupilles dilatées, et parfois anxiété voire paranoïa.

Le CBD n’a rien à voir là-dedans. Ce n’est pas euphorique. Il ne provoque pas d’anxiété ni de crises de panique. Au contraire : le cannabidiol a acquis une réputation pour ses effets thérapeutiques bénéfiques. Le CBD peut aider à réduire la douleur et l’inflammation, réduire l’anxiété, soulager la souffrance des victimes d’anxiété et de dépression, et même traiter certaines conditions (comme l’épilepsie ou la maladie d’Alzheimer). Il présente également une très faible toxicité et (presque) aucun risque d’accoutumance, même si le manque de recherche scientifique a réduit ces caractéristiques à de simples hypothèses.

Légalisation et CBD : faut il aller plus loin ?

Les progrès juridiques sur le CBD progressent progressivement, mais peuvent connaître de nouveaux rebondissements. Le ministère de la Santé doit être prudent dans ses paroles et ses actes, et la position du gouvernement n’a pas encore été complètement arrêtée. Entre-temps, la State Drug Administration a clairement indiqué qu’elle s’oppose à la vente de fleurs de cannabis, mais qu’elle soutient les extraits de CBD. Avec ce nouveau décret, qui abroge l’article R. 5132-86 de la loi du 22 août 1990 d’application de la loi santé publique cannabis, l’ambiguïté juridique et commerciale dont bénéficiaient jusqu’alors les boutiques de vapotage (pour les e-liquides infusés au CBD). Tout produit contenant du CBD au dessus du seuil de 0,3% de THC est interdit.

Par conséquent, l’achat et la consommation de résine ou d’herbe pour fumer ne sont pas autorisés, car les niveaux de THC sont généralement très élevés (environ 15 %). La production française de cannabis est autorisée, ce qui offre l’opportunité de créer une filière française. La commercialisation de produits à base de CBD remanié est soumise à de nouvelles réglementations, et des produits tels que des huiles, des crèmes, des gels sportifs au cbd des e-liquides, etc. peuvent être vendus en toute légalité. En revanche, les magasins vendant des fleurs et des feuilles brutes font face à une forte baisse de leur activité.

De plus, le CBD est considéré comme un “complément alimentaire”, mais son affichage en tant que médicament est interdit pour une publicité éclairée auprès des utilisateurs et des patients. Les recherches et recherches sur les bienfaits du CBD se poursuivent, notamment dans les pays anglo-saxons et de plus en plus en France. Dans les années à venir, le gouvernement devra peut-être modifier ses politiques. Les bénéficiaires potentiels peuvent alors devenir plus instruits et se concentrer sur cette alternative.